jeudi 7 mai 2020

COVID-19 – Textes publiés sur Facebook en mars 2020

18 MARS 2020
Si vous êtes en congé forcé sans être malade et que votre salaire continue de rentrer, c'est peut-être une bonne chose pour vous. Plusieurs prennent ça comme des vacances et c'est leur droit. Mais il ne faut pas oublier tout le sérieux de cet événement. Le monde retient son souffle, en souhaitant que tout le monde coopère. Certains pays, comme le Québec, ont la chance d'avoir un gouvernement bien organisé, avec les ressources humaines et financières pour affronter l'ennemi. Alors, le moins que l'on puisse faire, c'est d'écouter leurs consignes. Si on vous dit de rester à la maison, faites-le. C'est pour le bien de tous mais aussi pour le vôtre. Alors, soyons raisonnables.
Pour clore ce message, je vous demande à tous le plus grand respect envers les travailleurs de première ligne, ceux des services essentiels, qui chaque jour risquent gros pour nous protéger, nous soigner, nous nourrir. Un énorme respect aussi pour notre gouvernement PROVINCIAL qui gère cette crise sans précédent avec une compétence absente à certains autres endroits dans le monde. Et ça fait toute une différence. En espérant que nous sortirons tous vainqueurs de ce combat pour notre survie personnelle et collective, je vous souhaite une bonne journée à tous !
19 MARS 2020
Je sais que les temps sont difficiles pour tous et que ce n'est pas facile de trouver le bonheur. Pourtant, il y en a quand même encore beaucoup mais l'inquiétude nous empêche parfois de le voir. Car c'est ça qui domine chez plusieurs personnes... LA PEUR !!! Peur de souffrir, peu de mourir mais surtout peur de manquer. De manquer de nourriture, de médicaments, des craintes bien légitimes mais avouons-le, peur de perdre le gros luxe dans lequel nous vivons !
Je peux comprendre ça. Moi aussi, j’aime mon confort. Mais un confort plutôt simple. Je suis antimatérialiste même. Un peu radine. Un peu écologiste. Ce qui fait que j’ai tendance à voir le bon côté de cette crise.
Mais bien sûr, j’ai des inquiétudes moi aussi. Je m’inquiète pour ma famille. Je m’inquiète pour les travailleurs de la santé qui étaient déjà épuisés et qui devront continuer encore et encore. Je m’inquiète pour tous ceux qui doivent risquer leur vie à travailler pendant que nous vivons ça dans nos salons. Je m’inquiète des conséquences à long terme de cette crise sans précédent.
Mais mon côté optimiste me donne aussi des espoirs. Espoir de sortir rapidement  vainqueurs de cette épreuve collective. Espoir que les pertes ne soient pas trop lourdes. Espoir surtout que nous aurons compris que le bonheur ne se trouve pas dans un compte en banque. Et bien sûr, j’espère aussi que les québécois seront enfin convaincus que nous n’avons pas besoin d’Ottawa pour s’organiser. J’ai espoir aussi  être là encore longtemps et que vous serez aussi tous là à lire mon blablabla.
22 MARS 2020
Vous allez bien ? La quarantaine ne vous est pas trop pénible ? En ce qui me concerne, rien n’a changé. Je vis au même endroit avec le même confort et le même salaire. J’ai toujours ce même magnifique paysage qui m’accueille chaque matin. Je ne manque de rien. Sauf du principal… voir ceux que j’aime. Ma mère est confinée, seule dans une chambre dans une maison de retraite. Heureusement, elle est dans un bon endroit et reçoit tous les soins dont elle a besoin. Ma belle-mère aussi. L’autre personne qui me manque le plus, c’est ma petite-fille Alicia. Je n’ose pas l’approcher, je ne voudrais surtout pas lui donner ce virus et je ne peux pas me permettre de risquer qu’elle me le donne.
Mais n’allez pas croire que je me plains, au contraire, je sais comme je suis privilégiée à biens des égards. J’éprouve tellement d’empathie envers ceux qui vivent cette période seul(e) sans famille, sans amis, sans confort. Et ils sont nombreux.
Mais, en fait, ce n’est pas ce dont je voulais parler aujourd’hui. Ma réflexion portait plutôt sur la différence entre les familles du Québec face à cette réclusion. Imaginons 2 familles : 2 adultes - 2 enfants d’âge scolaire. L’une vit dans une grande maison de plusieurs pièces confortables, avec toute la technologie désirée, abonnés à Netflix et ses semblables, frigo, garde-manger et cellier qui débordent. L’autre vit dans un 4 ½, avec juste une télévision et les postes de base, peut-être une tablette ou un téléphone. Peu de nourriture et pas d’argent pour en acheter. Presque plus de café et/ou d’alcool et/ou de cigarettes et/ou de pot. Confinés ensemble sans même pouvoir aller dans la cour.
C’est sûr que dit comme ça, on peut penser que tout va pour le mieux chez l’un et que c’est l’enfer chez l’autre. C’est surement vrai à biens des endroits. Mais pas partout. Je suis certaine que dans bien des grosses maisons, c’est le drame alors qu’il y a des gens qui n’ont pas grand confort mais ils ont de bonnes valeurs, à défaut d’avoir un compte en banque.

C’est au sortir de cette crise que cela fera toute une différence. Mais d’ici là, il faut vivre et survivre à cette situation. Comment ? Du mieux qu’on pourra ! Je n’ai pas la prétention d’apporter des solutions avec mon blablabla mais j’espère qu’il encouragera la réflexion.

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